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TAHIRA REINE ET BERGERE
12 décembre 2005

Jour 5/22

malalaterre

LE JOUR EST UN MENSONGE

Le jour est un mensonge, rien qu'un mensonge,

Il revêt la terre de couleurs et les champs de gaieté,
Il fait reculer l'ombre et limite

Le vaste infini dans lequel nous glissons.

Le jour est un mensonge, rien qu'un mensonge!

Le jour est un mensonge, rien qu'un mensonge.
Il remplit les forêts de chants et de murmures,
Il peuple les jardins de feuilles et de fleurs

Et nos tristes cœurs d'espoirs et de rêves.

Le jour est un mensonge, rien qu'un mensonge.

Le jour est un mensonge, un pieux mensonge.
Il voile l'infini et les astres lointains.

Il limite les bornes du monde

Et nous montre les vivants à sa clarté

Mais il cache nos âmes et leur voix solennelle
Est couverte par les voix brillantes de la vie.
Le jour est un mensonge, un pieux mensonge.

                                           (E.Chimenti)

                         

                                   pap



Je t'embrasse, papillon-vagabond,  mais si doucement pour ne pas enlever la poudre colorée de tes ailes, car tu ne pourrais plus jamais t'envoler! Tu serais prisonnier de la tente, et ça, je ne le veux à aucun prix! Un papillon est fait pour la liberté.
Pas pour finir épinglé au tableau de chasse!
Tu me veux pure, je te veux libre.

Toi tu m'as embrassé bien fort, je n'en ai tout de même pas un bleu, mais presque! j'ai senti la force de ce baiser et je l'ai scotché sur ma joue. Pour ne pas l'oublier, mais de toutes façons, pas danger d'oubli, en l'occurence.

J'espère que tu reviens malgré la liberté, ah c'est comme ça les bergères, surtout lorsqu'elles sont filles de roi et épouses de roi!

Un peu difficiles à "suivre" dans leurs raisonnements...
Peut-être autant que les machaons qui veulent des bergères pures et en rêvent à faire rougir plusieurs régiments de hussards!

C'est la vie des rêves et des fantasmes ça!

Ils ont leur vie propre, faut les laisser rêver et fantasmer, sinon, ils ne voudront plus venir!
Ce serait dommage tout de même!
Peut-être faudrait les laisser tout seuls comme des grands se rencontrer, se lier, se conjuguer, se marier, s'interpénétrer, se faire, se défaire, jusqu'à disparition totale en fine brume impalpable, comme les nuages dans les ciels de grand vent!

Et puis, nous deux, on se mettrait devant le poële, à palabrer, à manger des patisseries ou du couscous et à boire du thé, à chanter et à rire, le temps qu'ils se soient évanouis, en attendant d'autres rêves naissant à l'horizon de jours plus calmes.
Je te tisserai une nouvelle écharpe, celle que tu as récupérée est bien fanée, elle a appartenu à Jusef, il l'a laissée là, et je n'ai jamais osé la faire disparaître, je suis assez sentimentale.
Surtout envers certains objets.
Tu es gourmand, en effet, mon voile ne te suffisait-il pas ?
C'était un vrai cadeau ça!

Tu avais peut-être peur de prendre froid en m'attendant? lors tu as bien fait.!
Je vais te tisser une étoffe aux couleurs de ma vie, elle sera plus jolie, je vais la faire très légère et aèrée , ainsi elle sera un très bon isolant, je prendrai la meilleure laine de mes moutons et la teindrai moi-même pour qu'elle ait les nuances que je souhaite. Je la carderai longtemps pour qu'elle ressemble à du mohair. elle ne pèsera pas plus que plume, mais sera idéalement chaude, douce. Tu pourras conserver ma tendresse de cette manière.

                                                Tahira

Réponses

Un peu mélancolique ce texte Tah. Tu es donc passée....
Ce matin , j'avais quité la tente, et tu es passé.... Quand je suis revenu, ton odeur flottait,
comme un voile de sourire dans le calme du feu qui brûlait paisible.
Tu es nostalgique et mélancolique, ma douce bergère. Est-ce moi et mes vagabondages qui voilent ton âme ? Dis-moi, belle bergère....
Je t'embrasse. Je me suis reposé aujourd'hui. Je crois que je vais un peu mieux. Comme un tempête qui s'apaise.
Je t'embrasse, avec toute ma tendresse.

Le vagabond

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Oui, je suis passée, oppressée par tes rêves qui seraient censés me faire rougir,
je n'ai pas voulu rentrer trop vite, j'aurais craint de rencontrer tes doigts et ta bouche, et ton regard. J'étais mélancolique, oui, mon ami.

J'ai pleuré, et n'ai voulu que tu voies mes larmes, les ai effacées sur ma joue.


Je garde ta tendresse dans le creux de mes mains.
Je suis si heureuse que ta tempête s'appaise!
Un peu de repos, oui, ne peut faire que du bien, sans se prendre la tête.

Si tu repasses, pose ta tête sur mes genoux, je te masserai doucement le crâne, alors tu oublieras tout, sauf la douceur de l'instant.

La bergère

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